Année de vol du premier dirigeable fabriqué à Saint-Cyr-l'École
2022
En 1908, Henry de La Vaulx, aéronaute renommé, cède 3 ha de terrain qu’il possède au lieu-dit La Fontaine en l’air à la Société Française des Ballons Dirigeables, en échange de 5 000 parts sociales de cette nouvelle société. Celle-ci devient la Société Française de Ballons Dirigeables et d’Aviation Zodiac, et Saint-Cyr-l’École devient le site d’assemblage et d’essais de ses dirigeables.
Peu après sa création, Zodiac dispose dans la commune de 7 000 m2 de hangars et d’ateliers, desservis par la gare de chemin de fer de Grande Ceinture, située à proximité.
Le Zodiac III, dont le premier vol a lieu en août 1909, jauge 1 400 m3 et soulève, à 40 km/h, quatre aéronautes et un copieux chargement d’essence et de lest.
Une grande activité pendant la Grande Guerre
Au cœur de la Première Guerre mondiale, en 1917, la Marine, grande cliente de dirigeables Zodiac, crée le Centre d’aérostation maritime de Saint-Cyr. Jusqu’en 1937, 73 dirigeables y sont mis en œuvre. Le 20 mai 1918, une bombe incendiaire touche le hangar qui abrite le dirigeable Le Fleurus, qui s’embrase alors immédiatement.
En août 1914, sur les 268 avions que possède l’Armée française, 136 sont tenus en réserve à Saint-Cyr-l’École pour remplacer les manquants au front. Les appareils endommagés arrivent par train, passent en réparation, puis redécollent vers le front aux mains de pilotes convoyeurs. La réparation tourne à plein régime.
De nos jours, l’aérodrome est ouvert à la circulation aérienne publique et est géré par le groupe Aéroports de Paris (ADP). Il dispose notamment d’une école de pilotage.
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