Le protoxyde d’azote (gaz hilarant) est dangereux pour la santé

Le protoxyde d’azote, un gaz en vente en grande et moyenne distribution comme propulseur pour les pistolets à billes et les bombes de chantilly, est de plus en plus détourné pour un usage récréatif. Les jeunes, particulièrement touchés par le phénomène, n’ont malheureusement pas conscience des méfaits de sa consommation, même très occasionnelle. La présence de cartouches de gaz et de ballons de baudruches dans la chambre d’un ado doit systématiquement alerter les parents.



Le protoxyde d’azote, NO2 sous sa formule scientifique, ou plus communément appelé gaz hilarant, est un gaz d’usage courant utilisé dans les siphons à chantilly, les aérosols d’air sec ou encore les bonbonnes d’usage médical et industriel. Inhalé, il provoque des effets euphorisants, des sensations d’ébriété et de distorsions audiovisuelles qui ne durent que quelques secondes. En vente libre, c’est un ingrédient connu et habituel des soirées pendant lesquelles il est détourné par les jeunes à des fins récréatives.

Les dangers liés à son usage sont pourtant nombreux, et trop peu d’utilisateurs considèrent la consommation de protoxyde d’azote comme risquée. Il existe des risques immédiats d’abord : gelures (car c’est un gaz froid) des lèvres, du nez, des mains et des corde vocales, perte de conscience, risque de fausses route potentiellement fatale, asphyxie, convulsion… Mais également des risques moins immédiats : atteinte de la moelle épinière, perte de mémoire, paranoïa, trouble cardiaque, hallucinations…

Lors des balades propres de juillet, de nombreuses cartouches vides de protoxyde d’azote ont été retrouvées sur la voie publique dans les rues de Saint-Cyr, témoignant d’une utilisation fréquente sur la voir publique et en hausse.

Afin de prévenir l’usage de ce gaz à des fins récréatives sur la voir publique, le Maire a pris un arrêté municipal (arrêté n°2020/08/328pour interdire la vente, la détention, l’usage et le dépôt de cartouches de gaz de protoxyde d’azote sur la voie publique pour les mineurs. Nous appelons donc les parents à la plus grande vigilance.

Article publié le : 12 août 2020.