Enjeu considérable en milieu urbain, la question des mobilités concerne l’ensemble de la population Saint-Cyrienne. Bus, trains, RER, tramway, vélos, trottinettes : Saint-Cyr-l’École peut miser sur un large éventail de modes de transports.
Aller au travail chaque matin et rentrer chez soi chaque soir, déposer et récupérer ses enfants à l’école ou à la crèche, se rendre chez le médecin, faire ses courses, mettre le cap sur une activité de loisir… La nécessité de se déplacer au quotidien touche la totalité d’entre nous.
Pour faciliter ces déplacements, de nombreux Français détiennent un ou plusieurs véhicules motorisés. La voiture, véritable emblème du déplacement individuel, se révèle ainsi très pratique. Celle-ci entraîne toutefois plusieurs problèmes ressentis par tout un chacun. Le premier d’entre eux est la saturation de la circulation routière, notamment aux heures de pointe : cela est très visible à Saint-Cyr-l’École, qui est traversée par trois routes départementales. Le deuxième problème, et non des moindres, et la pollution atmosphérique que l’utilisation d’un véhicule à moteur thermique génère.
À l’heure du réchauffement climatique, il se révèle indispensable de restreindre la circulation automobile.
TRANSPORTS EN COMMUN : UNE INTERMODALITÉ GÉNÉREUSE
La ville de Saint-Cyr-l’École a la chance de pouvoir bénéficier d’un maillage particulièrement dense de transports publics couvrant la quasi-intégralité de son territoire. La gare de Saint-Cyr et les nombreuses lignes de bus desservant la commune permettent aux Saint-Cyriens de rallier aisément et rapidement les autres villes alentours, ainsi que Paris.
Du côté des bus, cinq réseaux différents et 11 lignes de bus assurent la desserte de Saint-Cyr-l’École : le réseau Phébus (lignes 52, 53 et 54), le réseau Stavo (lignes 40, 44, 51 et FA), le réseau Hourtoule (lignes 11 et 17), le réseau Transdev (ligne scolaire 177) et le réseau SQYBUS (ligne 401).
Au niveau des réseaux ferrés, 3 lignes de trains Transilien s’arrêtent en gare de Saint-Cyr (lignes U et N aves les axes Paris<>Rambouillet et Paris<>Plaisir-Grignon<>Mantes-la-Jolie/Dreux pour cette dernière). Le RER C, axe Saint-Martin d’Étampes/Dourdan La Forêt<>Saint-Quentin-en-Yvelines, dessert également Saint-Cyr-l’École.
L’importance de cette offre de transports en commun permet de nombreuses possibilités d’intermodalité, afin de rallier des destinations très diverses.
La nouvelle ligne T13 permet d’accéder à la ligne L à Saint-Nom-la-Bretèche Forêt de Marly. Le tramway facilite les déplacements dans les Yvelines, sans avoir à passer par Paris. Des correspondances sont assurées avec les lignes A, C, L, U et N du réseau francilien et avec les réseaux de bus locaux.
VERS UNE MOBILITÉ PLUS DURABLE
En France, le transport, sous toutes ses formes, est responsable de près de 30 % des émissions de CO2. Depuis plusieurs années, la Ville de Saint-Cyr-l’École s’engage par conséquent pour une mobilité plus libre et plus durable.
Cette notion sous-tend une réflexion sur l’environnement et les problématiques de développement durable en repensant l’aménagement du territoire et de l’espace urbain. L’enjeu ici est de limiter l’empreinte carbone et de réduire les inégalités territoriales dans les zones mal desservies par les transports, en mettant en place des solutions qui favorisent le recours aux mobilités douces.
Depuis le printemps dernier, les trottinettes électriques en libre-service (TIER Mobility) circulent avec succès dans la ville. Première commune de Versailles Grand Parc à en être équipée, Saint-Cyr-l’École est ainsi dotée de 23 zones de stationnement réservées aux trottinettes en question. Celles-ci offrent une alternative au tout voiture pour les déplacements courts en ville, améliorent la desserte des quartiers enclavés par le non passage de bus et favorisent l’intermodalité, les stations TIER étant disposées stratégiquement à proximité des arrêts de bus saint-cyriens.
En fin d’année dernière, la Ville a mis en place une consultation citoyenne relative aux usages des mobilités douces des Saint-Cyriens. Faisant suite à cette enquête, des groupes de travail par quartiers se sont constitués et se réunissent depuis mars 2022 sur les thématiques suivantes : service, prévention, aménagements, stationnement et partage de la voirie. Les objectifs de ces travaux collectifs sont de définir les futurs équipements (arceaux, bornes de réparations…) destinés aux cyclistes et aux utilisateurs d’engins de déplacement personnel (EDP), de déterminer les futurs aménagements et le partage de la voirie, et d’instaurer un dialogue entre les différents utilisateurs de l’espace public.
FOCUS SUR LE T13
Vous êtes déjà nombreux à le prendre régulièrement. Depuis le début de l’été, le tramway T13 est en circulation. Reliant Saint-Cyr-l’École à Saint-Germain-en-Laye en 30 minutes, cette toute nouvelle ligne serpente sur 18,8 kilomètres et traverse sept communes des Yvelines.
Fonctionnant sept jours sur sept, le T13 effectue un passage toutes les dix minutes aux heures de pointe. Vous l’avez compris, l’un des deux terminus de cette nouvelle ligne est situé à la gare de Saint-Cyr. Deux autres stations se trouvent également situées sur le territoire saint-cyrien : Les Portes de Saint-Cyr et Allée Royale (cette dernière sera mise en service ultérieurement). Toutes deux sont accessibles par la rue du Docteur Vaillant.
Le cheminement du tram T13 est le fruit d’une concertation avec tous les acteurs concernés : les mairies, les gestionnaires des châteaux de Saint-Germain-en-Laye et de Versailles, l’Architecte des Bâtiments de France, l’Architecte en chef des monuments historiques et l’Inspecteur des sites. À titre d’exemple, la plaine de Versailles et la perspective du Château ont été pleinement préservées. Le traitement paysager de la ligne met également en valeur l’ancienne allée royale de Villepreux.
Le matériel roulant de la ligne est de toute dernière génération, en plus d’être écologique et 100 % accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). Misant à la fois sur la vitesse en ligne du train et les performances urbaines du tram, le T13 circule aussi bien sur le Réseau Ferré National (Grande Ceinture Ouest) que sur des voies urbaines dédiées. Cette combinaison spécifique est appelée « tram-train ».
Les policiers municipaux vont aussi directement à la rencontre des élèves lors des ateliers pédagogiques des « Permis Piétons » et « Permis Savoir Rouler à Vélo », afin de leur apprendre les règles élémentaires communes à tous et les principaux réflexes de sécurité à adopter.
LA GARE ET SON HISTOIRE
En France, l’année 1832 marque les premiers pas du chemin de fer avec l’utilisation de la locomotive à vapeur. Ce nouveau mode de transport n’apparait dans notre région qu’en 1837.
Une ligne de chemin de fer est réalisée en 1848, au départ de la gare Montparnasse à Paris et en direction de la Bretagne. La gare de Saint-Cyr, sur le trajet, est mise en service le 12 juillet 1849. À l’époque, la population de la ville est d’environ 1 300 habitants. Une forte proportion de ces derniers est d’origine bretonne, attirée par les emplois nécessaires aux travaux et à l’exploitation du réseau.
En 1870, la liaison Saint-Cyr-Dreux-Granville impose la construction d’un poste d’aiguillage en surplomb de l’avenue Pierre-Curie. Plus tard, le nombre de voies passe de 2 à 4 avec l’électrification du réseau jusqu’au Mans en 1937.
En 1973, deux nouvelles voies sont ajoutées aux quatre existantes, afin de répondre à une modernisation et une plus forte densité de trains. Les travaux requièrent la démolition de la première gare et son remplacement par la gare actuelle, inaugurée le 15 mai 1982. Un ouvrage de soutènement le long de la rue Jean-Jacques-Rousseau est également réalisé pour permettre la mise en place des deux nouvelles voies. La SNCF offre à la Ville la décoration de ce mur ainsi que la fontaine, les statues et les oies, œuvres du sculpteur Roch Vandromme.
POURQUOI VALIDER SON TITRE DE TRANSPORT ?
Que l’on utilise un billet à usage unique ou un pass Navigo que l’on paye périodiquement, la validation est obligatoire dans les transports en commun.
Cet acte est important à plus d’un titre, il ne s’agit pas uniquement d’un moyen de contrôler que les voyageurs soient en règle. En effet, le nombre de validations chaque jour et dans chaque gare, bus ou tram est une donnée essentielle : à partir de celle-ci, il est possible de déterminer la fréquentation dans les transports tout au long de la journée. Ce qui permet de distinguer précisément les tranches horaires qui présentent le plus d’affluence (les fameuses “pointes” du matin ou du soir).
Ces données facilitent ainsi l’adaptation des services et l’offre de transport pour chaque ligne et pour chaque gare. Mais cela permet aussi de renforcer la présence des agents à certains créneaux horaires, d’anticiper la bonne maintenance des automates de distribution selon les périodes, de prévoir le bon nombre d’équipes d’agents de sûreté pour accompagner les trajets et les zones les plus sensibles, etc.